Les maisons bulles des Vosges ont été vendues aux enchères
À Raon-l’Etape dans les Vosges se trouve un ensemble de constructions très particulières : de jolies petites maisonnettes en forme de bulles qui ont contribué à faire la renommée du département. Construites en 1967 par l’architecte suisse Pascal Haüsermann, elles ont été aménagées en hôtel insolite par un groupe d’amis en 2006. Ces derniers ont cependant été contraints de céder la propriété à cause de problèmes financiers. C’est ainsi que les maisons ont été vendues aux enchères ce vendredi 3 mai.
Pourquoi cette mise en vente ?
Composé de 11 maisonnettes classées aux monuments historiques en 2015, le site a été bâti sur un terrain de 4 100 m². Les lieux sont verdoyants, tandis que les baies vitrées arrondies des maisons donnent sur un paysage pittoresque, traversé par un cours d’eau. Malgré son charme, le site n’est malheureusement pas arrivé à attirer beaucoup de visiteurs, ce qui a entraîné la faillite et la fermeture de l’hôtel.
Vendues à une somme dérisoire
Comme le rapporte France Info, les 11 maisons bulles des Vosges ont été mises à prix à seulement 100 000 euros. Seuls trois enchérisseurs se sont manifestés et la vente s’est finalement conclue à 120 000 euros. Une somme dérisoire selon Joël Morel, un des propriétaires des lieux : « On est loin du compte par rapport à l’investissement qu’on a mis dans ce lieu. Il n’y a pas encore le compte pour rembourser tout ce que l’on doit. » Mais il reste encore de l’espoir, car la vente ne sera définitive que dans 10 jours, durant lequel un autre acheteur a encore la possibilité de surenchérir et faire grimper les prix.
Qui est le nouveau propriétaire ?
En attendant une éventuelle surenchère, l’acquéreur actuel des lieux s’appelle Christophe Péchet et est âgé d’une cinquantaine d’années. Originaire des Vosges, il y a passé une grande partie de ses vacances, ce qui explique son attachement pour la région et son patrimoine. Son avocat confie d’ailleurs que M. Péchet a déjà des projets pour ces maisons bulles, mais sans préciser de quoi il s’agit. L’affaire est donc à suivre de très près.